Lâcher prise quand tout va mal : pourquoi c’est si difficile (et comment y arriver vraiment)

CF Au Co'Eure de Soi - Carole Franceschetto
12 août
4 min de lecture

Dernière mise à jour : 13 août

« Lâche prise.» Vous l'entendez souvent ?

Mais comment lâcher prise… quand vous arrivez à ne plus savoir même qui vous êtes parfois ?

La pression silencieuse de notre époque

Aujourd’hui, on vit dans une culture de l’effort constant :

→ Être performant(e), disponible, positif(ve).

→ Gérer sa famille, son travail, ses émotions, sa santé…

→ Sans jamais montrer qu’on flanche.

On vous demande d’être partout, tout le temps. Et quand la fatigue s’installe, quand l’épuisement devient votre compagnon de chaque jour…On vous dit simplement :

« Lâche prise. »

Comme si c’était une touche à appuyer. Comme si c’était facile.

Mais comment lâcher prise quand :

Vous avez appris, dès l’enfance, que valeur = productivité ?
On vous a transmis que vulnérabilité = faiblesse ?
Vous avez intériorisé : « Je dois être fort(e), sinon je ne serai pas aimé(e), pas respecté(e) » ?

L'épuisement : Le prix invisible de la résistance

Le résultat, c’est un épuisement profond, souvent invisible aux yeux des autres :

Une tension constante, même au repos.
Des douleurs physiques sans cause médicale.
Des nuits sans sommeil, un cœur lourd.
Un corps crispé, un esprit en surrégime.

Et pourtant, vous continuez. Parce que vous croyez que tenir coûte que coûte, c’est être fort(e).

Mais ce n’est pas de la force. C’est de la survie.

Et c’est dans ce silence, épuisé(e), que vous commencez à vous demander :« Comment lâcher prise… quand je ne sais même plus comment respirer

Le vrai lâcher-prise, ce n’est pas ce que vous croyez

Avant d’aller plus loin, clarifions une chose : Le vrai lâcher-prise n’a rien à voir avec…

❌ Faire semblant que tout va bien

Dire « ça va » avec un sourire, alors que tout en vous crie. Ce n’est pas du lâcher-prise. C’est du déni.

❌ Se forcer à être zen

Méditer pour étouffer sa colère, ou se juger pour ses pensées. Ce n’est pas de la paix. C’est du contrôle déguisé.

❌ Abandonner ses rêves

Penser que « lâcher prise », c’est tout laisser tomber. Non. Ce n’est pas renoncer. C’est avancer… sans être accro à la réussite.

❌ Ne rien faire par peur d’échouer

Se dire : « De toute façon, je ne contrôle rien, alors à quoi bon ? »

Ce n’est pas du lâcher-prise. C’est de la résignation.

👉 Le vrai lâcher-prise ne commence pas quand vous vous effacez. Il commence quand vous cessez de vous battre contre vous même.

Le vrai lâcher-prise ? C’est cesser de lutter contre soi.

Le vrai lâcher-prise, ce n’est ni une technique, ni une posture.

C’est un état intérieur : celui où vous arrêtez de lutter contre vous même.

Pas contre vos pensées. Pas contre vos émotions. Pas contre vos peurs, vos douleurs, vos blocages.

Mais contre vous-même, depuis des années, peut-être même depuis l’enfance.

Avec ces phrases silencieuses qui tournent en boucle :

« Je dois être fort(e). » « Je ne dois pas montrer ma faiblesse. »« Les autres passent avant moi. »« Mes besoins, ce n’est pas une priorité. »

Et chaque jour, vous nagez à contre-courant :

Contre votre fatigue.
Contre votre intuition.
Contre votre corps qui vous crie « Arrête ! »
Contre votre cœur qui saigne en silence.

Lâcher prise : Cette métaphore "Flotter, pas nager" est pleine de sens

Lâcher-prise au cabinet de Carole Franceschetto, Thérapie Brève

Imaginez que vous nagez depuis des années dans une rivière puissante, sans jamais vous arrêter. Épuisé(e), mais vous continuez. Parce que vous croyez que si vous vous arrêtez… vous allez couler.

Et un jour, on vous dit simplement :« Flotte. »

Vous paniquez.« Flotter ? Mais si je m’arrête, je vais couler ! »

Sauf que…Vous ne coulez pas.

Vous flottez. L’eau vous porte. Le courant est toujours là…Mais vous ne luttez plus. Vous êtes dans le courant, pas contre lui.

Et pour la première fois depuis longtemps…Vous respirez.

👉 C’est ça, le vrai lâcher-prise. Ce n’est pas abandonner. C’est faire confiance à ce que vous êtes.

Comment lâcher prise — vraiment ?

Surtout pas en forçant.

1. Arrêtez de combattre vos émotions

La peur, la tristesse, la colère… ce ne sont pas des ennemis. Ce sont des messagères. Écoutez-les. Elles vous montrent ce qui a besoin d’être vu, respecté, changé en vous.

2. Redevenez ami avec votre corps

Il ne vous trahit pas. Il vous parle. Une douleur, une fatigue, un nœud dans le ventre…C’est souvent une partie de vous qui dit :« Je suis là. Je compte aussi. » Apprenez à l’écouter. Il est votre boussole intérieure.

3. Cessez de vouloir tout contrôler

Le besoin de tout gérer vient souvent de la peur. Mais la vie est mouvement. Imprévisible. Apprenez à faire confiance à vos ressources intérieures, même dans l’incertitude.

4. Autorisez-vous à être imparfait(e)

À flancher. À dire non. À ne pas être à la hauteur. À être humain tout simplement. Ce n’est pas de la faiblesse. C’est du courage.

Et si le lâcher-prise, c’était… revenir à vous ?

Lâcher-prise lors d'une séance de magnétisme avec Carole Franceschetto, Thérapeute Holistique à Bourg-Achard

Peut-être que lâcher prise, c’est simplement : Arrêter de se fuir.

C’est revenir à soi. À ses sensations. À ses besoins. À ses choix.

C’est se reconnecter, pas se perdre. C’est vous retrouver.

Et si vous cessiez de nager à contre-courant ?

En tant que thérapeute holistique, je vous accompagne vers ce retour à vous-même. Vers un alignement profond entre :

Votre corps qui parle,
Votre cœur qui souffre,
Votre esprit qui cherche.

Parce que le vrai lâcher-prise naît dans un espace de sécurité, d’écoute et de bienveillance.

Si cet article a résonné en vous…

Si vous sentez que le moment est venu de cesser de nager à contre-courant, je vous invite à découvrir mes accompagnements :

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Ma démarche holistique unique,
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Et la possibilité de réserver votre séance en ligne pour entamer ce chemin de retour à vous.